Il m’est arrivé assez souvent, comme à
tous les généalogistes, de trouver un même nom porté par le père et le fils,
parfois même sur trois générations. Ces homonymes sont une source d’erreur si
l’on n’y prend pas garde, surtout si l’on n’a pas déniché leurs actes de
naissance, mariage et décès.
Mais cette fois-ci, je suis tombée sur
cinq générations d’homonymes, et je ne suis pas sûre qu’il n’y en ait pas une
sixième. Est-ce que c’était fréquent dans toutes les régions de France ?
Est-ce que c‘est un record ? Je me le demande. Et vous ? Avez-vous
dans votre généalogie de telles dynasties portant le même nom ?
Au début, je n’y ai pas prêté
spécialement attention :
·
Jean Baptiste Santin, cultivateur, né en 1826 à
Saint-Quentin (Aisne), époux de Désirée Clélie Lecomte, est mon sosa 62.
·
Jean Baptiste Santin, jardinier, maçon, né le 3 Nivôse an
7 (23 décembre 1798) à Saint-Quentin, section du levant, époux de Josèphe Ezélie
Caillaux, est mon sosa 124
·
Jean Baptiste Santin, jardinier, né le 9 juillet 1776 à
Saint-Quentin, paroisse Saint Jean, époux de Marie Louise Cécile Fauchet (ou Faucheux),
est mon sosa 248
Archives départementales de l'Aisne, Saint-Quentin, Paroisse Saint Jean (p. 24/200) |
« Le
neuf juillet mil sept cent soixante et seize a été baptisé par moi curé de
cette paroisse soussigné, Jean Baptiste fils né ledit jour du légitime mariage
de Jean Baptiste Santin jardinier et de Marie Anne Josephe Bedue son épouse de
cette paroisse. Le parein Jean Baptiste Santin son ayeul jardinier… »
Mais cela continue :
·
Jean Baptiste Santin, son père, né vers 1756, époux de
Marie Anne Josèphe Bédue, est mon sosa 496. Il est le fils de :
·
Jean Baptiste Santin, né vers 1715, décédé le 7 octobre
1792, époux de Marie Delaporte. C’est mon sosa 992.
Et puis,
·
Jean Baptiste Désiré Santin, jardinier, né vers 1810… Tiens ! Qui
est-il, celui-là ? C’est le petit-fils de mon sosa 248, le fils de Louis
Joseph Santin, frère de Jean Baptiste Santin (sosa 124). C'est un collatéral. Il n'a pas de numéro sosa.
Ce qui est amusant, c’est que ces
ancêtres ont pratiquement tous exercé le métier de jardinier, qu’ils
habitaient dans le même quartier, à l’est de Saint-Quentin, le faubourg
lillois, section du levant et qu’ils appartenaient à la paroisse Saint Jean.
Je ne peux pas remonter plus loin, et le dernier Jean Baptiste Santin n’a eu que des filles, semble-t-il, dont mon arrière-arrière-grand-mère Désirée Clélie Santin. A moins que j’en découvre d’autres, par hasard ? Ce sont les charmes de la sérendipité (voir la gazette des ancêtres)...
Très fréquent dans ma généalogie, dans l'Ouest. Pour mon grand-père maternel par exemple, cinq générations de "Pierre" en ligne directe, et j'ai beaucoup d'autres "cas" de ce genre.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord. Pour ma part, j'ai des générations de Mathurin Troussier dans la Mayenne.
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