J’errais un peu au hasard dans ma
généalogie, hésitant à choisir une branche ou une autre comme but de mes
recherches 2015, quand j’ai entendu parler d’un nouveau challenge proposé par
Maïwenn Bourdic : « Et vous, qui est votre sosa No. 1000 ? ».
Je n’avais pas lu son blog (du 6 juin
2008). J’ai parcouru ma généalogie sur Heredis et, bien sûr, je n’ai pas pu
trouver mon sosa No. 1000. D’ailleurs, j’en étais très loin, me suis-je dit.
Pourtant, poussée par la curiosité provoquée par ce titre accrocheur, je suis
allée sur le blog de Maïwenn. Et là, grâce à ses explications et un petit
schéma, j’ai pu suivre le chemin indiqué. Il faut dire que les mathématiques et
moi, nous ne sommes pas copines ! Mais présenté comme ça, franchement, c’est facile et
amusant : une promenade parmi ses ancêtres. Tournez à droite, 4 fois, puis
à gauche, puis à droite… Suivez la mère, la grand-mère, l’arrière-grand-mère,
l’arrière-arrière-grand-mère…
C’est justement les branches que
j’avais le plus négligées.
J’avais pu remonter jusqu’à mon
arrière-arrière-grand-mère, Désirée Clélie Santin, mon sosa No. 31, née le 28 juillet 1848 à
Saint-Quentin (Aisne). Elle avait épousé Joseph Philbert Anatole Pouillard,
dont elle avait eu deux enfants : Eugène Théodore et Jeanne Clélie Marie, « mémère
Jeanne », mon arrière-grand-mère. Désirée Santin (Madame Pouillard), on
l’appelait « grand-mère Commin » parce que, après la mort de Joseph
Pouillard, son mari, à l’âge de 43 ans, elle avait épousé Monsieur
Commin. J’ai cherché leur acte de mariage, en vain. J’ai bien découvert un
certain Clément Commin, épicier, né le 3 janvier 1858 à Vendhuile (Aisne), dix
ans de moins qu’elle, qui aurait pu être son compagnon, mais sans preuves. Où
se seraient-ils bien mariés ? Là s’arrêtaient mes recherches.
Je me suis tournée vers Geneanet. Plusieurs
généalogistes y ont publié des arbres détaillant cette branche de ma famille. Merci
Geneanet ! J’ai vite trouvé les ancêtres manquants :
- sosa 62 (génération 6) Jean-Baptiste
Santin, cultivateur à St-Quentin (1826-
)
- sosa 125 (génération 7) Josèphe
Clélie Caillaux (1799- )
- sosa 250 (génération 8) Quentin
Joseph Caillaux (1769-1810)
- sosa 500 (génération 9) Charles
Denis Caillaux, laboureur (ca 1722-1789)
- sosa 1000 (génération 10) Claude Caillaux, laboureur (ca
1681-/1743)
Une partie de mon arbre sur Heredis 14 : mon sosa No. 1000 |
Et voilà ! C’est lui mon sosa No.
1000. Il ne me reste plus qu’à chercher tous les actes qui me manquent (actes
de mariage en priorité !), et par la même occasion, remonter toutes les
autres branches du côté maternel, qui semblent majoritairement implantées dans
la région de Saint-Quentin (Aisne).
En suivant les conseils d’organisation
de Sophie Boudarel (la gazette des ancêtres), et pour ne pas me lasser, je compte découper mes recherches
de cette année en trimestres dédiés chacun à une branche différente, au gré de
mes envies. J’ai pas mal de pain sur la planche…
Merci Nicole pour la mention.
RépondreSupprimerJe suis aussi en pleine recherche sur le Sosa 1000, c'est passionnant ! Je te souhaite de belles découvertes.
C'est vrai que le chiffre 1000 peut faire peur, mais en réalité il ne s'agit pas de notre millième ancêtre, loin de là ! Et Geneanet est vraiment une aide précieuse pour ce genre de recherches. Il reste, bien sûr, à vérifier les actes, mais c'est là que se niche le plaisir du généalogiste…
RépondreSupprimerLe Sosa 1000 de mes enfants, je le connais de nom, mais je manque d'informations sur lui. Si j'ai le courage ... Le mien, je le sens beaucoup plus mal :( Si j'ai le temps, peut être ...
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