jeudi 14 janvier 2016

Un projet pour 2016

En ce début d’année 2016, je voudrais souhaiter à tous mes lecteurs et amis généalogistes beaucoup de fructueuses recherches, de belles découvertes, le bonheur de se sentir connectés avec leurs ancêtres, proches de leurs racines. C’est très important, je crois, de savoir d’où l'on vient, pour être équilibré et heureux. Nos origines, ce grand mystère, est une quête sans fin. La généalogie n'a pas de limites. Mais on sera bien obligés de s’arrêter quelque part, faute de documents.

Après une assez longue interruption, je reviens doucement vers la généalogie et je rouvre mon blog pour des billets plus épisodiques : le rythme hebdomadaire était trop difficile à tenir.

Depuis longtemps, je caressais le rêve d’écrire un livre sur ma famille. Mais sous quelle forme ? Je m’étais procuré (et j'avais lu) le livre d’Hélène Soula : « Ecrire l’histoire de sa famille ». J’ai commandé le guide de Gwen Guidou, publié par Archives & Culture, « Raconter son histoire familiale ». Je me suis inscrite à des ateliers d’écriture avec Clémence Borin : « Accompagnement littéraire ». Par ailleurs, étant passionnée de photo, je songeais à créer un livre avec mes photos de famille scannées, mais je me demandais si je le ferais-je avec du texte ou seulement de brèves légendes ? J’avais également été tentée par le site de Gwen Guidou : « Brins d’histoires », dans lequel l’auteur propose ses services pour créer le livre illustré de votre famille.

Il y a quelques années encore, j’étais une « fan » de scrapbooking, ce bricolage venu des Etats-Unis, qui consiste à découper et coller des photos de famille dans un album, généralement sur des pages de couleur en rapport avec le thème abordé. Cette technique, qui comporte ses règles (harmonie des formes, harmonie des couleurs, règles de découpe, construction de la page, etc.) a pour but de mettre en valeur les photos par une présentation plus originale qu’un simple album photo.

Une page comporte généralement un titre, des légendes, la date et le nom des personnes présentes sur les photos. Le scrapbooking est un loisir créatif qui donne l’occasion de raconter par écrit, au travers de photos et de commentaires, l’histoire d’une famille. J’en ai fait plusieurs albums, principalement pour mes petits-enfants quand ils étaient bébés. Mais l’apparition du livre de photos numérique, sa facilité d’utilisation, m’ont fait abandonner le papier et les ciseaux au profit de livres créés sur Internet.

Création personnelle

J’hésite encore entre le livre illustré que je concevrais moi-même ou un livre classique, récit plus ou moins romancé. Cependant, le livre-photo a ses limites : son poids et son prix. Le papier glacé de haute qualité est assez lourd : un livre A4 de luxe de 50 pages pèse 825 grammes. Il coûte environ 63,00 €.

Je verrais bien un tel livre pour un personnage original de la famille sur lequel j’ai de nombreuses photos, documents et manuscrits. Mais s’il faut réunir toute une famille dans un tel livre, on ne pourra que citer des noms et des dates, dessiner l’arbre généalogique et aligner quelques photos. C’est tout.

Au milieu de toutes mes hésitations, j’ai rencontré cet été des amis de longue date qui avaient vécu plusieurs années au Japon. Ils avaient lu mes deux livres : « Mon premier kimono », éditions Publibook, et « La différence », éditions Thélès. Ils m’ont demandé :
- Où en es-tu de ton troisième livre ?
J’ai avoué que je n’avais pas beaucoup avancé. J’hésitais entre plusieurs sujets, je ne savais pas par où commencer… En attendant, je participais à un atelier d’écriture.
Bernard a insisté :
- C’est certainement utile, mais tu écris déjà très bien. Il ne faut plus attendre. Vas-y ! Lance-toi ! Nous sommes impatients de te lire !
J’ai été flattée, je l’avoue.

Tel est donc mon projet pour cette année. Peut-être pas de terminer, mais du moins d'avancer sérieusement dans l’écriture de l’histoire de ma famille, sans tergiverser éternellement « J’y va-t-y ? J’y va-t-y pas ? ». Le temps passe et j’aimerais transmettre à mes descendants ce que je sais, ce dont je me souviens, ce que j’ai appris au cours de mes recherches sur mes ancêtres. La généalogie est une quête sans fin, mais il faut savoir s'interrompre pour créer des souvenirs tangibles, comme un livre ou un album à offrir à la famille ou à diffuser plus largement si on a le talent d'une Marguerite Yourcenar !