jeudi 30 avril 2015

Un blog de généalogie : du plaisir, pas du stress

Je m’étais lancée dans ce blog de généalogie le 21 août 2014 avec un grand enthousiasme. Je m’étais fixé un objectif simple : écrire un billet chaque semaine, un rythme qui me paraissait raisonnable, au vu de la production de plusieurs amies blogueuses. J’avais démarré sur les chapeaux de roues, et avec beaucoup de plaisir, mêlant les thèmes, comme mes recherches infructueuses (blocages), mes ancêtres aventuriers partis aux Etats-Unis ou la généalogie au Japon. Les sujets ne manquaient pas !
 
Ma grand-mère Denise Jeanne Galmiche
Pourtant, avec le temps, j’ai fini par épuiser mes réserves. Tout en continuant mes recherches, qui prennent plus de temps que je n’imaginais, je n’ai plus grand-chose de nouveau à raconter. Pendant ces dernières semaines, à l’idée de devoir trouver un sujet pour mon blog hebdomadaire, je me suis sentie de plus en plus stressée. Ce qui était au départ un plaisir s’est mué en une corvée.

Alors, j’ai fait le point avec moi-même. Si je veux continuer à faire de la généalogie comme jusqu’ici, c’est-à-dire pour mon plaisir, je dois arrêter cette obligation stupide d’écrire coûte que coûte un billet par semaine sur mon blog. Si je n’ai rien à dire, je n’écrirai pas. Point.

Ce que j’ai fait. Certains d’entre vous l’ont peut-être remarqué.

Mes recherches continuent, doucement. Certains ancêtres, certaines branches me donnent du fil à retordre. J’ai passé des heures à consulter les tables décennales de villes et de villages dans différents départements (certains personnages de ma famille avaient la bougeote) sans résultat. J’ai trouvé des idées, des pistes à suivre, qui butent sur des archives non consultables sur internet, et me voilà arrêtée à nouveau !

Mais cela ne fait rien. Un phénomène nouveau s’est produit. J’ai réalisé que maintenant, quand j’étais fatiguée, énervée, stressée pour une raison quelconque (comme la déclaration d’impôts, par exemple), il suffisait que je me remette à la généalogie pour me sentir bien. Ce tête-à-tête avec mes ancêtres me calme. Ce moment de parenthèse dans la vie quotidienne me permet de m’évader dans des lieux et des époques différents. C’est un peu comme la lecture d’un roman historique, sans l’obligation d’en faire un compte rendu. Simplement pour le plaisir.


Alors, rendez-vous sans prendre de date, sans me fixer de challenge trop stressant, quand j’aurai des trouvailles à vous faire partager. 

3 commentaires:

  1. Je suis d'accord avec vous Nicole. Loisir rime avec plaisir. Écrire pour écrire n'a pas d'intérêt.
    Gardez le plaisir de la recherche et du partage, vos lecteurs seront toujours là !

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  2. Bonjour,
    Je découvre votre blog à l'occasion du ChallengeAZ. Je pensais que vous étiez participante cette année...

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  3. Bonjour,

    Bien sûr que c'est comme cela qu'il faut procéder. J'en connais quelque chose car j'étais comme cela avant de me réorienter vers d'autres domaines. De toutes les façons, pensez juste que vos lecteurs répondront toujours présents, avec l'enthousiasme nécessaire pour lire les résultats de vos recherches.

    Gael de http://www.extraitactedenaissance.com

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